la suite de la trace écrite de l'étude du poème : " Mignonne, allons voir si la rose " de P.de Ronsard
- Puisque la beauté est éphémère, il faut profiter de la vie et vivre le jour au jour. C’est ce qu’on appelle le carpe diem.
- En démontrant la fugacité de la beauté par l’exemple de la fleur ternie, Ronsard invite Cassandre à partager son amour. C’est une séduction de l’amante.
- Pour passer cette« parabole » Ronsard utilise les moyens suivants :
- L’impératif
(cueillez) ;
- la comparaison
(pareille, comme) ;
- l’articulateur logique
(donc), et les mots que les rimes font correspondre (l’analogie entre mignonne,
fleuronne, nouveauté, beauté et l’opposition entre jeunesse et vieillesse…).
- On peut convertir cette ode en une chanson parce que c’est un poème très léger. L’octosyllabe, les rimes utilisées et le lexique simple renforcent cet allégement.
I.
Synthèse :
L’ode objet de notre
étude se compose de trois sixains. Chaque sixain participe à la progression de
la thématique du carpe diem. La description de la fleur et de la femme aimée se
fait d’une manière symétrique pour déboucher sur une leçon de vie. Ce disant,
Ronsard se pose en pédagogue qui chante la fugacité de la beauté dans un ton
lyrique. Ce chant aboutit à l’invitation à l’amour.
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